Église locale de l’Église protestante Unie de France, créée en 2012/13 à partir de l’union de l’Église réformée de France et de l’Église évangélique luthérienne de France, l’Église protestante unie de Charleville-Mézières puise ses racines dans une histoire de bientôt 500 ans. Elle réunit les Chrétiens des arrondissements de Charleville-Mézières, Rethel et Vouziers.
Le protestantisme est apparu à Mézières dès 1582, mais ne s’y est pas maintenu. La population protestante ne cessa de diminuer pendant tout le 17è siècle. En 1685, à la Révocation de l’Édit de Nantes, les Protestants durent abjurer leur foi ou s’exiler, et il n’y eut bientôt plus que des Chrétiens réformés à Mézières.
C’est au début du 19è siècle qu’on y mentionne à nouveau la présence de quelques failles. Un premier culte public est autorisé à Charleville en 1843, au cours Briand actuel, de nouveau en 1853 au Palais de Justice puis tous les mois à partir de 1864, les cultes étaient célébrés par le pasteur de Sedan.
Dès 1870, des Alsaciens viennent travailler au chemin de fer ; la venue de nouvelles familles correspond également au développement de Charleville, centre administratif et ville de garnison. Des protestans alsaciens se réfugient aussi à Charleville après la défaite de 1870 et vont constituer le tiers du protestantismes ardennais.
La Paroisse de Charleville est officiellement créée en 1880. Un an plus tard, la municipalité autorise l’achat d’un terrain le long de l’actuelle avenue Charles de Gaulle pour y construire un temple, selon les plans d’un artchitecte local, Eugène Bourquin. L’édifice est inauguré le 19 octobre 1882. Après la séparation des Églises et de l’État, la propriété du temple est attribuée à l’association cultuelle.
Depuis 2006, un pasteur de Reims est mis à disposition de l’Église protestante unie de Charleville-Mézières qui compte plus de 250 paroissiens à Charleville-Mézières, dans le Rethelois, Vouzinois et dans la vallée de la Meuse.
Nous affirmons que rien n’est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu. Aussi, nous contestons le caractère absolu, intangible ou universel de toute entreprise humaine. Et parce que Dieu est un Dieu de liberté, nous proclamons la liberté de conscience de tout être.
L’homme ne peut pas mériter son salut auprès de Dieu, mais Dieu le lui offre sans condition, par amour, ce qui rend l’homme capable d’aimer à son tour ses semblables, gratuitement. Ainsi, nous affirmons que la valeur d’une personne ne dépend que de l’amour gratuit de Dieu et non de ses qualités, de son mérite ou de son statut social.
La foi naît d’une rencontre personnelle avec Dieu. Elle peut surgir brusquement ou être le fruit d’un long cheminement semé de doutes et d’interrogations. Chacun la vit de manière particulière comme sa réponse personnelle à la déclaration d’amour de Dieu.
En tant que parole de Dieu, la Bible est la seule autorité en matière théologique, éthique et institutionnelle et le seul guide, en dernière instance, pour la foi et la vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. « Elles peuvent se tromper » disait Luther. A la lumière de l’Évangile, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement.
Chaque baptisé a une place identique dans l’Église, qu’il soit laïc ou pasteur. Ces derniers n’ont pas de statut à part, ce sont des hommes ou des femmes qui ont reçu une formation théologique en vue d’aider les autres à avancer dans leur propre réflexion.
Le monde protestant est extrêmement riche et varié du fait même de ses valeurs fondamentales, qui sont porteuses de liberté. Il existe donc de nombreux courants religieux relevant du protestantisme qui ne diffèrent parfois que sur des points de détails.
L’Église Protestante Unie de France est ainsi issue de l’Église Réformée de France et de l’Église Évangélique Luthérienne de France, deux sensibilités du protestantismes historique.
Chaque association cultuelle locale est administrée et gérée par un conseil presbytéral élu par l’assemblée générale pour 4 ans.
« La grâce est gratuite mais l’Église a un coût ».
L’Église ne reçoit aucunes subventions et ne vit uniquement que par les dons des paroissiens.
Rejoignez-nous là où le culte rencontre le sens.
Que vous cherchiez à grandir spirituellement, à rejoindre une communauté bienveillante ou simplement à trouver un lieu d’ancrage, vous êtes le bienvenu.